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Un pas devant l’autre
En bas tout le monde porte sa croix, dans le secteur c’est pa la joie
Si t’es pas le prédateur c’est que t’es dans la peau de la proie…
Putain de colère, dur de calmer la bestiole,
peur de faire connaître l’enfer aux personnes que j’affectionne
Moi , y a qu’à ma mère à qui je me vois demander pardon,
Je voulais mettre en lumière des qualités avant les parts d’ombre.
J’étais un petit qui n’avait pas la frousse de vivre,
A l’époque un tas de billet ne valait pas ma trousse de billes.
Moi, je fais de mon mieux mais c’est comme si le monde me nargue,`
Dur d’admettre qu’on est juste de simples feuilles qui tombent de l’arbre.
Malgré les apparences solide on est de la porcelaine,
Robuste et courageux il faudra bien trouver la force de l’être
J’ai de la maîtrise à force de cultiver de la matière grise,
Je veux m’en sortir j’en ai ma claque de rendre la mater triste.
Je fais du rap en guise de défoulement,
Car j’ai nulle part ou m’échapper je suis le rescapé de mes tourments
Y a de l’espoir même quand tu crois que la vie t’en laisse dénué,
Je pose ma voix hors de question pour moi de rester muet
Exténué j’avancerai même avec le bide noué
Solitaire, j’ai pas trouvé grand monde à qui me vouer
C’est pas plus mal vaux mieux apprendre à devoir compter que sur soi,
Pour apprécier le peu d’amour et d’amitié que tu reçois.
Ici les petits rêvent de pouvoir gagner du cash et se tailler
Certains finissent à vendre du crack au fond de la cage d’escaliers.
J’impose mon blaze comme un tagueur qui tape un rideau de fer,
Donc autant dire nager une brasse au cœur d’un ruisseau de merde.
Y a des douleurs que j’emporterai partout autour du globe,
Mon meilleur pote a terminé sa route au bout d’une corde…
Cette histoire n’a pas d’issue merveilleuse,
Pour comprendre un aveugle il suffit pas que tu fermes les yeux.. nan
Ça met une claque comme un obèse qui fait un plat dans l’eau
J’ai rien tisé mais j’ai du mal à faire un pas devant l’autre.
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Rien à voir avec le gamme moi je tente juste de prendre la voie qui pourrait me sauver
Et je dédie ma carrière aux langues de pute qui voulaient me stopper.
Car ça vaut le coup de se battre regarde l’histoire de David et Goliath
Je veux pas rester chez moi pieds sous la table à vider le cognac.
Enfant de la street mon ketru c’est dans le ciment que je le puise.
D’une mélodie qui met le cafard comme un dimanche de pluie.
Tu vois le tableau toujours fidèle à ma couleur basique
Je laisse à d’autres le rap tendance et leur coup de buzz magique.
Protège tes dents pour te faire un nom faudra te cogner d’abord,
Les gens préfèrent te rentrer dedans que de te donner de la force.
j’ai mis les pieds dans des salles vides et des salles pleines,
j’ai bien appris à distinguer les vrais amis et les sales traitres.
Je reste classique tout comme ma paire de Fila
Toujours présent pour faire le job, je me déplace même dans les fêtes de village
Pas de chichis, moi je suis connu pour endommager le beat,
Saké Zaka je suis flegmatique façon Thomas Chelby.
Refrain :
Je me contente pas de faire le taf mon gars je le fais très bien
Vaux mieux que tu restes dans ton terrain je vais pas te céder le mien
Tu vois le tableau toujours fidèle à ma couleur basique
Je laisse à d’autres le rap tendance et leurs coups de buzz magique
Scratches Dj Venum
Tu comprendras que je protège le cul de ma zic,
Dans la vie y a des combats qui valent la peine que tu t’appliques
Moi, je veux qu’on me retienne comme un single de Lunatic
Sur ma vie regarde moi bien j’ai pas une gueule de putaclic
Je vais pas lâcher ni leur céder la place que j’occupe,
Je me dis vaux mieux rester en solitaire dans ce monde de faux culs.
Je rentre dedans taquine sans prendre de gants
Tu reconnais la couleur Saké 132 gang
J’ai du respect pour ta démarche tant qu’elle reste vraie
La concurrence m’intéresse pas je me démarque sans faire exprès
Ma limite je la surpasse, chaque fois que je lâche une phase
Mon espèce est pratiquement éradiquée de la surface
Ça c’est pour les mcs qui ont pas encore baissé leur froc
L’auditeur moi je le considère comme un meilleur pote,
Ça c’est pour tous les gens qui ont mis du temps avant de comprendre la donne
Je suis rentré dans la patinoire avec un 33 tonnes.
Refrain bis.
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Froidement
Moi j’ai le moral qui prend des droites, en bas de chez moi l’ambiance est froide
Pourtant je suis tenté de croire qu’il me reste encore une chance étroite mon gars
Ça fait un bail que je suis engagé dans cette voix,
Des pensées noires que j’ai tendance à me rabâcher 37 fois
Renseigne toi sur mon nom je proviens pas d’une troupe de lâches
132, confonds pas ta rébellion avec ma boule de rage…
j’arrive d’un monde à la fois angoissant et morbide,
froid comme les regards on a des glaçons dans les orbites.
On se doit d’être courageux même si on croit que le sort est plié
Le ciel est nuageux et je rêve de voir le soleil briller.
Un genre de rabat-joie j’ai une crampe à la mâchoire,
Baisé comme un poisson j’ai un hameçon dans la nageoire,
Toi paraît que t’es une caillera, une kalash de soviet,
Envie de mettre une baffe dans ta ganache de mauviette.
Je suis un calmant je peux te choquer une âme sensible,
Parler à blanc ça sert à tchi c’est comme avoir une arme sans cible je te le dis
Refrain :
Froidement, FROIDEMENT !
Je dévoile mon agacement, alors t’étonnes pas que je te parle maladroitement,
Froidement, FROIDEMENT !
Je suis ce talent sur battement, pas le temps pour blaguer si tu me cherches je suis droit devant
Froidement, FROIDEMENT !
Je dévoile mon agacement alors t’étonnes pas que je te parle maladroitement
Froidement, FROIDEMENT !
Je viens froisser la cadence, froidement, FROIDEMENT, froidement, FROIDEMENT !
Moi je peux pas dire que je m’en suis sorti,
Ma vie elle peut te sembler sordide,
Je dégueule mas rage sur toi un peu comme la tite-pe dans l’éxorciste…
Des larmes froides ont remplacés mes sourires chaleureux,
Regarde nos vies j’ai la phobie de mourir malheureux.
On a le profil pour que ça finisse en prise de gueule
Ça va trop vite on atrophie les pierres qu’on a en guise de cœurs
Je suis ce pélo qui attend le métro avant de se crouter sur les rails
Raconte ta vie à quelqu’un d’autre là je pense au jour de mes funérailles putain…
Je suis un poissard un genre de chat de gouttière
J’ai cherché une réponse dans le fond de chaque bouteille
Pas grave si je me démode je suis comme la sape Wu-tang
J’étouffe ma concurrence avec un sac poubelle.
J’ai ce truc qui fait la dif, c’est la stricte vérité,
Les nerfs à vif je n’ai jamais laissé la street me terrifier.
Vas vérifier y a les ¾ qui font les fous mais font tchi,
Alors te pose pas la question de savoir pourquoi je réponds si….
Espèce de merdeux, j’écris pas ça en pensant faire le buzz
Je suis froid car j’ai du mal à contrôler mes tendances nerveuses
Tant pis si j’affaiblis les uns pour donner de la force aux autres,
Si ce foutu caractère a dégradé mes rapports sociaux…
En train de me battre à faire s’élever le bulletin de la semaine,
Je voudrais bien me réchauffer le cœur mais je dois dégeler ce putain d’iceberg..
Combattre, en gros c’est soit tu te couches à terre ou soit tu le fais debout.
Crois moi je me contente pas d’être froid que sur des statuts Facebook
Je baisse pas mon falzar je me lasse pas de certains trucs moi
J’amène un genre de bazar aussi glacial que cette instru
Je met ton crew à la poubelle des fois je me recycle en éboueur
J’allonge mes phases come un front kick je te laisse un trou dans les boomers…
Je te le dis froidement, FROIDEMENT, je dévoile mon agacement,
Alors t’étonnes pas que je te parles maladroitement,
Froidement, FROIDEMENT, je suis ce talent sur battement,
Pas le temps pour blaguer si tu me cherches je suis droit devant !
Refrain bis
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Je crois que l’orage est à prévoir, je reste enragé malgré moi.
Je dors pas sur un lit de mort mais j’ai entaché ma mémoire.
quasiment saturée, pleine de vieux cadavres de souvenirs,
le cœur ligaturé, je me sens à peine capable de sourire.
Attends impatiemment de cicatriser d’une blessure noire,
fort heureusement il reste encore des gens qui veillent sur moi.
Je suis constamment rattrapé par mes des vieux démons,
cherche à trouver la paix sauf qu’on est pas dans le meilleur des mondes.
Je perds mon temps, j’écoute la mélodie de la petite trotteuse,
envie de me nettoyer le tympan avec une scie sauteuse.
Je réalise pas toujours la faute que je viens de commettre,
y a des jours, tout fout le camps, je suis même pas sûr de bien me connaître.
j’ai beau gribouiller mes notes, j’ai du me gourer de méthode,
pourtant je laisserai pas ce foutu psy me bourrer de médocs.
Soulé, je voudrais qu’on enlève de moi tout remords,
souvent il faut me trainer, je suis un boulet comme Benoit Poelvorde.
Ces quelques mots ne sont que les bûches d’un feu de détresse,
comment sauver mon âme alors qu’elle brule au cœur des braises.
il suffit pas de faire un semblant d’aveu de faiblesse,
alors je sais pas comment dire autrement que je me déteste.
L’immense domaine de ma colère n’a pas fini de régner,
J’ai ma gamberge qui tourne en rond comme un vinyle rayé.
Quant à l’avenir j’ai beaucoup de mal à tracer vers lui,
J’ai fumé en 6 mois tout mon budget pour passer le permis.
Dans mon cerveau j’ai tous les ingrédients d’un bon carnage,
des fois je me verrai bien faire un saut de l’ange dans mon carrelage.
Je vois le néant sur quoi ma peine a débouché,
Fainéant, y a des matins j’ai même la flemme d’aller me doucher.
Dur de rester droit vu qu’à chaque fois le doute est relancé,
y a pas d’échappatoire je porte le poids de toutes mes pensées.
Je me hais pour les problèmes que j’ai fait subir à ma pauvre mère,
Bordel, j’ai jamais dit je t’aime à mon propre père.
Laisse mon espoir à la merci de mes angoisses,
vas comprendre, j’ai rien à voir avec ce type que les gens croisent.
la vie est un combat, elle porte des coups qui touchent en plein cœur.
Impossible d’affirmer qu’on en sortira tous en vainqueur.
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Original mc
A leurs yeux j’ai ma place en psychiatrie je suis qu’une espèce d’animal blessé
Je vois pas comment cacher les cicatrices que la vie m’a laissé
Occupé à douter ou à redouter que l’a police m’arrête
La colère m’a dérouté je dois repousser la folie de ma tête
Je broie du noir c’est des grosses flaques de vomi qui remplacent les gerbes de couleur
Faut qu’on tire le max de nos vies sachant qu’elle est faite de douleurs
Moi je fais de la bonne zic pourtant j’ai pas des gênes de crooner
On effraie les fans de Johny qui n’aiment pas nos têtes de goumeurs
La tête en vrac on a même plus la force d’agir
Te méprends pas c’est ta naissance le vrai début de la nostalgie
Et puis j’ai bien compris que fallait s’y faire depuis mes balbutiements
Et que la mort n’est qu’un blason gravé sur une plaque de ciment
Si t’aimes la street faudra que tu aies le cran de souffrir
Un petit conseil ferme ta bouche et réfléchis avant de l’ouvrir
Car c’est chacun son tour tu verras qu’y a plus dangereux que toi
Certains sont prêts à tout pour te passer devant c’est comme dans le jeu de l’oie
Fais gaffe à qui tu causes ainsi qu’à l’occupation de tes journées
Car même ton meilleur sauce peut te faire la peau d’une façon détournée
Faut s’accrocher sinon t’es mort putain d’époque
Ce sera pas la première fois que ce manque d’espoir bute un de mes potes
Moi j’ai dû faire plus d’un effort pour ramener le calme dans ma caboche
Les problèmes c’est comme les putes quand les autres partent y en a qui approchent
T’sais quoi je me fous que tu parles en mal de moi ou que tu m’insultes vieux
Je me vois pas quitter ce monde avant d’avoir vécu un truc mieux
Donne moi du bleu couleur pastel histoire que je repeigne ce bout de ciel
Et puis de la grosse caillasse vu que là mes poches sont pleines de poussière
Je voulais juste prendre une part je te parlais pas de toucher des millions
L’autre soir y a mon espoir qui m’a dit vas te coucher t’es mignon
La richesse est dans mon cœur ainsi que dans ceux des gens qui m’entourent
Je précise car la banquière n’oublie pas de m’ôter gentiment le doute
C’est bateau je crois qu’on veut tous atteindre nos rêves
Et mettre de jolis cadeaux sous le sapin de noël
J’ai pas la science infuse mais je suis pas né de la dernière pluie
Juste un gus qui va te parler des 30 années qu’y a derrière lui
C’est juste que j’en ai marre d’entendre le bruit de la mouche qui vole
C’est des jours noirs et des nuits blanches qu’on rêve de fuir à toutes guibolles
Peut être qu’au lieu de gratter des feuilles j’aurai mieux fait de prévoir des rouleaux de PQ
J’ai bien compris que les gens se torchent le boule de tout notre vécu
Moi je cherche en vain le moyen d’esquiver la galère de mon trou
Poto même en solo je veux laisser flotter la bannière de mon crew
C’est le numéro que t’as pu voir tatoué au creux de ma pogne
132 tu peux être sur qu’on t’envoie que de la bonne
si tu t’amuses à dégrader ce qu’on a pu faire briller
on va te faire avaler ta soupe avec du verre pilé
j’ai assimilé que même un pilier peut tomber de sa hauteur
leur showbiz pourri j’y mettrai même pas mon nez de sale rodeur
fier de ce que j’ai pondu j’irai pas dérober les œufs de l’autre
original mc je m’amuse à développer des jeux de mots
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Pièce d’orfèvre
Je sais pas comment faire bonne figure avec ma gueule de renfrogné,
pour un pacte avec Iblis on fait la queue devant le pommier.
Manie le verbe à la française t’as saisi le genre de gamin,
j’ai la touche Michel Audiart comme une réplique de Jean Gabin.
Amateur, tu peux toujours copier t’auras pas le copyright.
les balafres d’Albator, je vogue sur un bateau de pirate.
Le bruit de la trotteuse me rappelle que je suis dans de beaux draps,
pas grand chose à offrir à la faucheuse qui m’emportera.
Séquestré à double tour derrière de satanés blocages,
c’est sûrement à force de prendre des coups, que ça m’a faillé le bocal.
je me suis ravagé le moral, à quoi bon rejeter la faute?
à force de souhaiter ma défaite ce que vous aurez ce n’est que la votre.
les gens m’appellent Saké, tu vas capter pourquoi j’ai ce nom.
Hey mon rap c’est la vipère qui vient se cacher sous ta chaise longue.
tu peux dire à ta voyante qu’elle peut se carrer sa maudite boule,
faut se méfier d’une eau qui dort, donc imagine un flow qui boue.
Trouve ton bonheur où tu peux sinon t’as pas fini de le chercher,
moi je danse avec les loups, y a que les moutons qui suivent le berger.
Les pieds dans la pénombre, personne te guide vers la lumière,
autant aller demander mon chemin au type à qui je dépanne une bière.
La pluie est déchainée comme une tempête en mer d’écosse,
il me faut déjà sauver ma peau si je veux combler la mère de mes gosses.
Je suis pas né pour le plaisir de fumer des Tupperware de weed,
mon destin ne m’apporte pas ce que j’aurai pu prévoir de lui.
Scratches: Dj Venum
Les coups de chance ça se fait rare comme un flic qui ferme les yeux,
je serai surpris qu’après ma mort mon âme se dirige vers les cieux.
Cartésien, je dirai pas que mon aventure est fascinante,
moi dans le ciel parisien j’ai jamais vu d’étoile filante.
Pas la peine de faire des souhaits, autant pisser contre le vent,
quand tu jettes un bouquet de roses c’est à coups de fusil qu’on te le rend.
Un coté Carpenter, en bas c’est le village des damnés,
la rancœur d’avoir perdu ce qui me restait de vie y a des années.
Electrique est mon humeur je fais office de conducteur,
difficile de résumer pourquoi j’ai le rap au fond du cœur.
fais savoir à ton D.A que j’ai toujours pas gober l’ hameçon,
puis t’façon c’est pas le vendeur de poisson qui va me donner la leçon.
Je prends la vie avec humour comme une blague de Babali,
j’ai pas eu besoin d’un film d’horreur pour voir des actes de barbarie.
Pas toujours évident de tenir la route pourtant j’ai pas dévié,
pas résigné à vendre mon boule pour prendre un paquet de billets.
Une touche Wicked dans l’écriture comme un lettrage de Nosé,
je ferai mon bordel aussi longtemps qu’on me permettra de le causer.
envie de vomir, la politique me monte au crâne,
allez tous niquer vos mères sont les grandes lignes de mon programme.
Je parle très peu pourtant je suis plein de grandes histoires,
ma place dans le fera n’a vraiment rien de transitoire.
Peut-être qu’un jour cet album aura l’étoffe de pièce d’orfèvre,
je représente le vrai Hiphop comme à l’époque de Flavor Flave.
scratches: Dj Venum
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Prison de verre
Il faut que mon énergie reprenne le pas sur ma léthargie
Gavé de mauvais souvenirs j’en ai gardé une mallette d’archives
J’veux m’en sortir mais les soucis me mènent la vie dure
Je suis pas l’homme invisible pourtant j’ai peur de perdre la figure
J’ai mal joué je m’en veux de rester là les bras noués
Ganache à la fenêtre à mater le passage des tramways
On retient pas toujours quand la vie nous fait des leçons
D’après mes réflexions j’ai pas fini de me bouffer les ongles
Je veux dire je suis valeureux mais j’ai des crampes de bide
M’estime heureux d’avoir déjà fêté mes 32 piges
Je me suis barré de Paname histoire de mettre les pieds dans le sable
Malgré l’effort ma trajectoire n’a pas dévié tant que ça
Le don de mes idées ne mérite pas qu’on me dise merci
J’écris pour délivrer le prisonnier de mon inertie
J’attends mon jour de libération pourtant c’est pas Fleury
Une petite voix sur mon épaule me souffle des diableries
Noctambule je prends ma plume à la lueur de la lune
J’ai confié le sort de ma réput’ à la rumeur de la rue
Déambule dans les couloirs de ma prison de verre
A ceux qui m’aident à m’en sortir j’envoie une bise mon frère
Noctambule je prends ma plume à la lueur de la lune
J’ai confié le sort de ma réput’ à la rumeur de la rue
Je ferai ce qu’il faut pour venir à bout de ce tunnel glacé
Ma liberté c’est la colombe avec une aile cassée
Je regarde ma fille s’endormir tranquillement sous les peluches
Pour son avenir je me refuse à perdre une journée de plus
En bas la joie de vivre a sombré dans la névrose
Y a qu’une fois que t’es mort et enterré qu’on t’envoie des roses
Compliqué de faire l’impasse sur mes deuils passés
Rédige le poids de mon angoisse sur des feuilles froissées
Avant toute chose c’est mon sang froid qu’il me faut d’abord gérer
Moi j’ai appris à déglutir avec la gorge serrée
Parfois du mal à distinguer ce que les gens veulent de moi
Un matin de plus à m’réveiller avec la gueule de bois
Mon isolement me donne une rage de bête fauve
J’viens taper sur la caisse claire avec une batte de baseball
J’suis pas sous camisole pourtant j’avance avec les mains liées
Je croise les doigts pour que cette patrouille vienne pas m’ épingler
Y a que mon courage qui mettra fin à mon autarcie
Pour devenir intouchable je n’ attends pas le coups de main d’Omar Sy
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Je suis un orfèvre moi, avec un paquet de mots je te fais un joyau,
ma rime appuie ou ça fait mal quitte à me crever un boyau.
Voyons, ne mélange pas mon truc avec leurs petites magouilles,
Je fais saigner ma maudite plume avant de devenir maboule.
Trop nature, forcément des fois ça présente moins,
mais j’en ai vu confondre pera et pub d’après shampoing.
Saké zaka, du taf et de la maitrise ma gueule.
Je veux que mon nom reste dans l’histoire comme celui de Chris Waddle.
C’est pas du mien dont ils font tous l’apologie,
Décidé à mettre ma touche dans leur panel rapologique.
Tu bouges la tête comme atteint de parkinson,
Je suis connu pour foutre la merde, c’est mon côté Bart Simpson.
Avale ma sauce à la façon d’une vodka sec,
mon son tourne en boucle comme à l’époque du poste cassette.
T’as peut être le calibre mais t’as rien d’un grosse gâchette,
Je me torcherai bien dans ton cuir en peau de vachette.
refrain:
Oh ! Pas de limites mon gars fais pas le timide,
J’attaque la rythmique retiens ce putain de gimmick !
Oh ! Y a longtemps que mes pieds sont dans le brasier,
Je m’appelle saké zaka je veux t’entendre brailler !
Mes foutues semelles ont déjà frotté le parvis,
Les 100 pas pendant des semaines, j’ai l’impression que je passe à coté de ma vie.
Il est grand temps que je sorte ma tête de l’étau,
sans compter le nombre de fois ou je me suis dit : demain j’arrête le bédo.
Mes démons me suivent au pas,
Je fais souvent ce qui faut pas, je me réveille avec une tronche de psychopathe.
Retourne taffer quand la bricole est top légère,
qu’est ce tu crois ? je postule pas pour être l’idole des collégiennes.
alors garçon je profite de l’occasion,
y a pas de quoi bé-flam dans un gamos de location.
ça parle beaucoup mais y a personne quand il s’agit de bouger,
donc méfie toi, je découpe ma rime avec une scie de boucher.
j’ai pas mis le nez dans une montagne de bolivienne,
laisse moi rire, y en a qui se prennent pour la mafia napolitaine.
Moi, ce rap de merde j’ai dû le zapper de ma vue,
avec leurs dégaines à se faire taper le cavu.
refrain
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Spit fire
Mon gars j’envie rien à personne chacun sa vie
je me contente très bien de celle que je mène
Je dois faire en sorte de préserver les miens de cette de-mer
Et peu importe la peine que je traîne il s’agit pas que je fatigue
Je suis pas un chat de quelques semaines ça fait un bail que je pratique
En plein guêpier dis moi qui peut m’apprendre le métier
Laisse moi kicker une prod je lui fais bouffer la plante de mes pieds
Je parle à mes démons et je me demande ce qu’ils feront de ma vie
Parce qu’il faut bien que je gagne de quoi remplir le biberon de ma fille
sauvegarde ce qu’il nous reste de pur je fais des prouesses de plume
c’est pas ma faute si leur contenu n’est qu’une brouette de flute
amateur de langue française pousse toi que j’entre en scène
il faut que ça cogne la première fois que t’entends le 16
je met du flow dans la piqûre écoute les mots que j’articule
taciturne autre chose à faire prendre des tofs de ma figure
pas grand chose qui pourrait différencier ma vie de la tienne
je représente le matricule 132 Paris Marseille
Monte le volume pour la voisine j’envoie comme une machine
Préserve la tenue de ma zic j’ai la formule magique
J’suis pas venu là pour pinailler j’amène un style d’ailleurs
Moi j’ai le débit d’un mitrailleur je suis comme un spit-fire
Faut rester fort des fois j’ai l’impression que le sort se fiche de nous
Hors de question que je plie le genou un homme ça pisse debout
En bas c’est un asile de fous sauf qu’on a pas le traitement
L’espoir on en voit pas tellement je crois que je parle clairement
On voudrait tous voir la grisaille libérer le ciel
Regarde le visage de la petite quand j’ai le moral qui fait des siennes
On m’a dit dans la vie faut se resservir je vais pas me priver de l’assiette
C’est des années de prise de tête qui m’ont ridé le faciès
Les politiques mettront jamais leurs pieds dans nos skets-ba
Me demande pas pourquoi les gosses trafiquent de grosses quettes-pla
Pour la plus part tu vas nulle parti si t’as pas les pistons
Ici les petits se mettent du plomb pour une poignée de biftons
C’est pas en cachant la zermi que tu l’effaceras de nos villes
Le soir on pose des graffitis sur des façades maudites
Je bosse la rime pour m’enjailler ça gribouille dans le cahier
La seule couronne que je porterai c’est sur une dent cariée
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11. |
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Patte de grizzly
Je veux pas sombrer dans les abymes hors de question d’abandonner le navire
Quoi qu’il arrive je continue la randonnée de ma vie
On a le sourire mais dans les cœurs la pluie est torrentielle
Y a peu d’échappatoires et pour certains la pire est potentielle
Aucune étoile pour exaucer mes saletés de prière
Je compte pas finir ma route dans les couloirs de la pitié salpêtrière
Un joint serré dans l’OCB j’ai vidé le grinder,
Ma plume est acérée comme le béret d’un Peaky Blinder
Moi sur l’instru je distribue des paires de claques,
Fout le grabuge, pour ma pub j’ai nul besoin de faire de clashes.
Ténébreuse est l’atmosphère j’avance à l’aveugle
Piquant comme la gazeuse que les bakeux te balancent à la gueule.
Il n’y a que le temps qui cicatrise les grosses balafres
et si tu vois de quoi je te parle laisse pas trainer tes gosses par là.
H24 sur le terrain on est contraint toute l’année d’y être
Je représente la France d’en bas comme une photo de Bouna et Zyed
Refrain :
Toujours pointu tel un crayon, moi j’ai la grise mine
Prêt à tout pour le sourire de ma petite fille
Qui m’empêchera de prendre ma part du grisbi écoute,
J’envoie des punches avec une patte de Grizzly
X2
Je mets du cœur à mes ouvrages c’est pas mon genre de faire du pratiquement.
Et j’en place une pour tous les gens que j’ai perdu tragiquement.
Je croque la vie en attendant que l’éternel me savate
Je garde la niaque pour éviter que les ténèbres ne s’abattent.
Des fois c’est dur de garder le cap, pas prêt de larguer le rap,
Une chose est sûre balance une prod je la décape moi,
Je suis raisonnable je trafique pas le personnage
C’est pas des griffes de chaton qui feront de toi une bête sauvage
Monde de falches, ça fait un bail que tout ce bazar ne m’attire plus…
Mais c’est pas ça qui m’empêchera de faire de la zicmu.
Je me fies a mon instinct plus qu’à la mode,
Car peu importe ou le vent m’emporte je serai un banlieusard jusqu’à la mort..
Saké Zaka c’est pas une marque de bicyclette
J’amène un flow qui te met une tarte comme une teille de whisky pleine.
J’ai découvert le rap, c’était encore l’époque des vinyles.
Je suis pas new school ça fait longtemps que pour moi l’école est finie…
Refrain Bis
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12. |
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Rayon de soleil
Maely, c’est ta naissance qui fût le plus beau jour de ma vie
Je suis l’épaule sur laquelle tu peux te poser quand tout s’agite, ma fille
Je t’offre ce texte comme on offre un bouquet de fleurs,
Toujours là quelque soit l’heure pour te consoler de tous les pleurs
Entre nous y a pas d’erreur, pas de mensonges et pas de quiproquos
Je te demande juste de prendre ton temps et de pas grandir trop tôt.
Après le dodo je t’ennmène au parc avec ta petite moto,
Je veux pas que tu te laisse intimider par un de ces zigotos
T’as tout changé tu fais de ma vie une fête foraine,
De voir tes yeux s’illuminer quand Pay fait le père Noël tu vois,
T’es l’ange gardien qui veille sur moi t’es ma petite prunelle
Rayon de soleil j’aurai pas pu rêver de file plus belle.
Malheureusement papa n’est pas le plus doué pour faire des sous,
Mais je te promets de te protéger jusqu’à mon dernier souffle
Petit diamant vous vous ressemblez avec maman,
Ta jolie bouille me rappelle qu’il faut toujours aller de l’avant, toujours…
Toujours partante pour un petit tour en carrousel,
Ma poupette, je t’emmenais déjà faire des vandales dans ta poussette, tu sais,
Le soir je kiff te voir dormir et te caresser les cheveux,
Je t’apprendrai à rester forte et pas baisser les yeux.
Te voir courir sur la plage aller manger des glaces,
Te mettre la robe que tu préfères pour la rentrée des classes.
Le sablier s’écoule au fil des jours qui passent,
Comme dit l’autre je suis un fantôme quand tu vas là ou je suis pas.
Tu peux tout dire à papa, viens là te serrer contre lui,
Fais moi plaisir, cache à ta mère que l’autre matin je t’ai fait conduire.
Je repense aux barres de rire sur le canapé, les prises de jiu-jitsu,
Des fois tu veux plus faire de bisous, tu pleures et tu me cries dessus.
Fais moi une place entre le nounours et les poupées,
Soit gentille avec le chien évite de donner des coups de pieds.
Il me reste, avant de finir, plus qu’à te rappeler que je t’aime à 100%,
T’es ma fierté la chaire de ma chaire, et le sang de mon sang.
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2 ème album solo de Saké, du groupe Les Zakariens.